Michel Serrault, citation : "Je n'ai plus peur de la mort depuis que j'ai appris que je ne serai pas le premier à passer par là."
Prêtre ou clown ? Voilà quels étaient les deux choix qui, à l'âge de 16 ans, allaient le mener du petit séminaire jusqu'au centre de formation professionnelle du spectacle :" Tu ferais pourtant un bon prêtre, Michel, lui dit le supérieur ( le futur Mgr Lallier ), mais tu es paresseux ... et trop chahuteur. Tu seras mieux sur les planches à faire le pitre!"
Quelques années après, Michel Serrault est frappé par ce qu'il appelle "la pire douleur pour un père". Sa fille Caroline perd la vie dans un accident de voiture. Elle avait dix-neuf ans. Voici la confidence de Michel Serrault au lecteur dans son autobiographie "... Vous avez dit Serrault ?" :
" Le désespoir était prêt à m'accueillir et je trouvai la force de le refuser. Précisément parce que je crois en Dieu. Il venait de placer sur mon chemin la plus grande épreuve qui soit pour un père. Mais si je croyais en lui, je devais poursuivre ce chemin. Je me suis rapproché d'autres parents qui avaient connu le même malheur, et je me suis vu, infiniment petit, parmi ces millions de gens dont la peine était aussi forte que la mienne. Non, je ne désespérerais pas. Parce que la vie éternelle, quand l'Amour de Dieu nous aura racheté de notre misère, est ce que j'attends. J'ai eu , il n'y a pas très longtemps, l'occasion de rencontrer un prêtre orthodoxe, un homme remarquable d'intelligence et de bonté. Nous avons parlé de ma fille, et il m'a dit qu'il prierait pour elle. Il m'a demandé quand Caroline était "née au ciel". Au-delà de la grande et simple beauté de cette expression, il y a cette vérité de la vie éternelle, de Dieu qui nous aime."
Voilà le beau témoignage d'un homme célèbre, mais tout simple, qui a connu comme beaucoup d'entre nous ce grand malheur, le pire qui soit pour des parents, et qui malgré tout a gardé la foi, parce qu'elle est espérance et aide à continuer.
Prêtre ou clown ? Voilà quels étaient les deux choix qui, à l'âge de 16 ans, allaient le mener du petit séminaire jusqu'au centre de formation professionnelle du spectacle :" Tu ferais pourtant un bon prêtre, Michel, lui dit le supérieur ( le futur Mgr Lallier ), mais tu es paresseux ... et trop chahuteur. Tu seras mieux sur les planches à faire le pitre!"
Quelques années après, Michel Serrault est frappé par ce qu'il appelle "la pire douleur pour un père". Sa fille Caroline perd la vie dans un accident de voiture. Elle avait dix-neuf ans. Voici la confidence de Michel Serrault au lecteur dans son autobiographie "... Vous avez dit Serrault ?" :
" Le désespoir était prêt à m'accueillir et je trouvai la force de le refuser. Précisément parce que je crois en Dieu. Il venait de placer sur mon chemin la plus grande épreuve qui soit pour un père. Mais si je croyais en lui, je devais poursuivre ce chemin. Je me suis rapproché d'autres parents qui avaient connu le même malheur, et je me suis vu, infiniment petit, parmi ces millions de gens dont la peine était aussi forte que la mienne. Non, je ne désespérerais pas. Parce que la vie éternelle, quand l'Amour de Dieu nous aura racheté de notre misère, est ce que j'attends. J'ai eu , il n'y a pas très longtemps, l'occasion de rencontrer un prêtre orthodoxe, un homme remarquable d'intelligence et de bonté. Nous avons parlé de ma fille, et il m'a dit qu'il prierait pour elle. Il m'a demandé quand Caroline était "née au ciel". Au-delà de la grande et simple beauté de cette expression, il y a cette vérité de la vie éternelle, de Dieu qui nous aime."
Voilà le beau témoignage d'un homme célèbre, mais tout simple, qui a connu comme beaucoup d'entre nous ce grand malheur, le pire qui soit pour des parents, et qui malgré tout a gardé la foi, parce qu'elle est espérance et aide à continuer.