Commentaire de christine (19/09/2008 23:26) :
le temps passe,
mais rien n'efface,
l'absence et la souffrance.
malgré la distance,
le vide, le désespoir,
il n'est pas un soir,
ou on ne voit ces trous noirs,
qui habitent et poursuivent,
tes parents qui survivent.
stéphane, toi parti,
plus rien ne vit.
je te parle comme une amie,
comme je l'aurais fait dans la vie.
maintenant de ton paradis,
sois en paix bel ami,
et aides tes parents si beaux,
malgré tout ce chaos,
à voir ou apercevoir,
dans la lumière du soir,
ton aura, ta présence,
pour atténuer ton absence.
je connais le mal qui t'a rongé,
dont on aurait pu parler,
alors j'ai mis en pot cette fleur,
pour feter ton coeur,
faire vivre ton essence,
elle a fleuri comme une évidence,
et meme si ça ne suffit pas,
meme si rien n'aide ici bas,
je sais, petit frère de galère,
qu'au delà les cieux,
pour tes parents, tu veux le mieux,
et cette floraison surprenante
j'espère atténuera leur attente,
dans leur bras de te retrouver,
pour encore et toujours t'aimer.
|