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En mémoire de  notre fils Stéphane
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En mémoire de notre fils Stéphane

VIP-Blog de stephmcquay
dominique.girard2002@wanadoo.fr

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  • Créé le : 24/08/2007 22:23
    Modifié : 06/07/2025 10:35

    Garçon (55 ans)
    Origine : Saint-Rémy
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    MERCI INFINIMENT DE TES MONTAGES NANCY ILS SONT SI BEAUX

    19/10/2009 18:57

    MERCI INFINIMENT DE TES MONTAGES NANCY ILS SONT SI BEAUX


    PRIS SUR BLOG

    Après la mort de ..., j'ai compris de l'intérieur cette réaction des rescapés des camps de concentration : j'avais le sentiment de vivre une expérience tellement effroyable, qu'elle resterait indicible parce que personne ne pourrait jamais la comprendre.»
    Ce que cette mère arrive à formuler, dix ans après le décès de son fils, traduit bien ce que ressentent beaucoup de parents endeuillés.

    La mort d'un enfant est en effet l'expérience la plus terrible que peuvent vivre des parents. (...) Une épreuve qui atteint la chair de leur chair, contre l'ordre chronologique du temps et des générations (« c'était à moi de partir
    », disent les parents), et sur laquelle on a du mal à mettre des mots. Et ils ont le sentiment qu'ils ne pourront jamais la partager avec d'autres, y compris, souvent, avec ceux qui leur sont proches (...). Et « les autres », de leur côté, n'osent pas leur en parler.

    « La mort de l'enfant reste un tabou très fort, qui conduit à l'isolement des parents, explique Marie-Frédérique Bacqué, auteur de plusieurs ouvrages sur le deuil (1). D'un côté, ce sont les parents eux-mêmes qui s'isolent : pris dans un mouvement de culpabilité, ils s'auto sanctionnent en se refusant au monde, en évitant d'entrer en contact avec l'entourage. Et les autres parents ont tendance à les fuir, car ils en ont peur : ils ont peur d'être touchés, émotionnellement, ou réellement, par une espèce de superstition selon laquelle la mort serait contaminante. »

    (...) Nadine Beauthéac, ethnosociologue et administratrice de l'association "Vivre son deuil Paris-Ile-de-France" vient d'écrire un livre sur le deuil (2). « On vit dans une société qui ne sait pas manier les mots du chagrin, déplore-t-elle. Et il est impudique de le faire. Passé le choc du début, les parents en deuil son amenés très vite, sous la pression sociale, à ne plus pouvoir en parler. On leur demande de faire le deuil le plus vite possible. Or, le deuil d'un enfant, c'est très long, beaucoup plus long que ce que la société imagine.»

    Ce dont souffrent les parents, en plus de l'absence, c'est de ce silence, car ils ont très peur que leur enfant soit oublié. « L'entourage, insiste Nadine Beauthéac, ne mesure pas ce que vivent au quotidien ces parents, dans quel état d'épuisement physique et psychologique ils sont. Les parents en deuil soulèvent l'Himalaya tous les matins. [/s[/f]Au bout d'un an ou deux, la plupart, commencent à peine à sortir du choc. (...) « Faire le deuil d'un enfant, c'est long, très long, répète-t-elle. On est agité par des sentiments très complexes : on s'attend à n'éprouver que du chagrin, mais derrière le paravent du chagrin il y a la colère, et derrière encore la culpabilité. Ces émotions, il faut que les parents en deuil aient le temps de les repérer de les vivre, de les traverser... Il s'agit d'un travail lent et difficile. »

    Un travail qui peut se faire seul, mais aussi et de plus en plus avec l'aide des autres. « Ce qui peut permettre d'aller plus vite, souligne Nadine Beauthéac. Car il est terrible de se dire que des souffrances ont pu se taire si longtemps.
    Signe qu'une lente évolution est en cours ? Les associations qui proposent d'accompagner ces parents en deuil se sont développées ces dernières années. (...) « Et de plus en plus de parents s'autorisent désormais à chercher de l'aide », souligne Annick Ernoult, fondatrice de l'association "Choisir l'espoir", et animatrice-formatrice au centre François-Xavier Bagnoud. (...) Ils peuvent enfin partager leurs expériences, leurs émotions avec d'autres parents qui traversent la même épreuve qu'eux, dire leur honte, leur culpabilité (« c'est de ma faute, je n'ai pas su protéger mon enfant »), , leur colère, leur tristesse, et s'aider à apprivoiser peu à peu [s][cette absence insupportable.[/s]

    « On a le sentiment au début, explique Annick Ernoult, qu'on ne s'en remettra jamais. . Quand on perd un enfant, on est inconsolable (on peut apporter son soutien à la personne, mais il faut lui garder son espace où elle est inconsolable). »

    Les parents qui traversent cette épreuve ne seront jamais plus « comme avant
    » : ]ils changent leur échelle de valeur],les sorties purement sociales deviennent insupportables leur façon de voir les choses, ils ont besoin d'expérience fortes, authentiques, . Certains sont amenés à quitter leurs amis. Beaucoup changent d'activité, de métier. « Les parents cherchent à donner un sens à leur vie, ajoute Annick Ernoult. Car si la mort d'un enfant n'a pas de sens, on peut donner un sens à sa vie après cet événement-là. » Chacun à sa manière. Un papa informaticien a voulu ainsi travailler dans un hôpital. D'autres vont militer dans des associations de lutte contre le cancer où contre la violence routière... ou aider à leur tour d'autres parents en deuil..."

    Ce texte parle de la PERTE D'UN ENFANT,






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