la perte d'enfants
La plupart des parents témoignent que la mort de leur enfant est l'expérience la plus difficile qu'ils aient eu à vivre.Qu'elle que soit la durée de la préparation accordée aux parents,le moment même de la mort de l'enfant reste le choc le plus fort,celui qui est ressenti presque plus physiquement qu'intellectuellement,un mo...ment de déchirure intérieure intense.Votre enfant est mort vous êtes là sans comprendre ce qui vous arrive.Les parents témoignent d'un état d'anesthésie,de sidération,d'un choc émotionnel intense;qui les laissent incapables de réagir.La mort de l'enfant est une rupture dans l'existence qui vient bouleverser les repères de vie jusqu'alors établis.LE TEMPS SEMBLE S'ARRETER.
La perte d'un enfant bouleverse l'ordre des choses....C'est une des épreuves les plus terribles.Vous vous demandez si vous pourrez y survivre.
Ne refusez pas votre souffrance, votre chagrin.
Ces sentiments sont naturels, comme votre envie de mourIr .
Vous êtes abattu(e), prostré(e) : vous ne pouvez plus avancer, à quoi bon ?
VOUS SENTEZ QUE RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT :
Il va falloir vivre avec ce malheur. A certains moments vous refuserez d'y croire, comme s'il s'agissait que d'un mauvais rêve .Vous avez un enfant pour la vie .Vous n'avez pas pu l'empêcher de mourir : vous vous sentez complètement, totalement impuissant(e) écrasé(e ) par cette impuissance.Une foule de sentiments pénibles vous envahit en plus de votre chagrin :
LA REVOLTE : Il n'est pas normal de mourir si jeune, de mourir avant ses parents.
LA COLERE CONTRE LA VIE : contre le monde entier, contre les autres et contre vous-même.
LA CULPABILITE : on se reproche toujours de n'avoir pas pu sauver son enfant puisque nous les parents, sommes là pour le protéger. LA CONFUSION : la peur des sentiments d'abandon peuvent aussi apparaître.
VOUS VOUS SENTEZ COMPLETEMET EPUISE :
C'est normal vous essayez de prendre soin de vous, de respecter vos limites, de vous arrêter, de vous reposer, de pleurer en pensant à lui,
Ne refusez pas de vous faire aider , même pour les petites choses maternelles, parfois bienfaisantes.
ESSAYER DE NE PLUS VOUS RENFERMEZ :
Exprimer ouvertement votre chagrin, mais avec des personnes qui peuvent vous comprendre et ne cherchez pas à vous consoler avec des lieux communs, des clichés qui font mal. Parlez de votre enfant autant que vous en avez envie auprès des personnes qui savent vous écouter.
N'ESSAYER PAS DE CHASSER SON SOUVENIR : pour ma part je ne le pourrai pas
Ce n'est pas possible. Honorez son souvenir, commémorez son anniversaire. Garder ses objets qui vous font du bien aussi longtemps que vous voudrez .Mais la date d'anniversaire de sa mort est toujours très douloureuse.
Dans 5 mois cela fera 5 ans que Stéphane s'est suicidé, il ne faut avoir peur de dire que certaines
personnes vous abandonnent, que ce soit les sois disant ami(es) ou certains membres de la famille,
au début ils compatissent,il faut passer à autre chose pour eux là vie continue, pour nous elle est finie, encore plus quand vous n'avez qu'un seul enfant, vous ne pouvez
plus vous accrochez à quoi que ce soit , si seulement Stéphane avait eu des enfants ont
aurait pu se battre pour eux.
Je ne veux absolument pas dire que les mamans et papas qui avez d'autres enfants ne
souffrent pas oh non pas du tout, je veux juste dire que vous avez encore la force de
vous battre pour vos autres enfants et petits enfants, jamais vous n'oublierez
vos enfants .