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En mémoire de  notre fils Stéphane
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En mémoire de notre fils Stéphane

VIP-Blog de stephmcquay
dominique.girard2002@wanadoo.fr

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  • Créé le : 24/08/2007 22:23
    Modifié : 06/07/2025 10:35

    Garçon (55 ans)
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    BEAU TEXTE DE CE PAPA SUR UN BLOG QUI A PERDU SES 2 ENFANTS IL Y A 2 ANS

    14/12/2013 15:21

     BEAU TEXTE DE CE PAPA SUR UN BLOG QUI A PERDU SES 2 ENFANTS IL Y A 2 ANS


    Les Parents en deuil ont besoin des autres

    Cette page est destinée aux personnes qui connaissent des parents endeuillés ,en effet beaucoup ne savent pas toujours comment nous aborder.
    Si bien sur , chaque parent peut avoir des réactions différentes, en fonction de ce qu'il a vécu avec son enfant , nous sommes tous d'accord au niveau de notre association pour vous dire que ce que vous lirez ci-dessous , c'est ce que nous ressentons en général.
    un peu de psychologie
    Le départ d'un enfant
    On a le sentiment de vivre une expérience tellement effroyable, elle est indicible parce que personne ne pourra jamais la comprendre.

    Le départ d'un enfant est en effet l'expérience la plus terrible que peuvent vivre des parents. Une épreuve qui atteint la chair de leur chair, contre l'ordre chronologique du temps et des générations (« c'était à moi de partir »), et sur laquelle on a du mal à mettre des mots. Et ils ont le sentiment qu'ils ne pourront jamais la partager avec d'autres, y compris, souvent, avec ceux qui leur sont proches.

    Et « les autres », de leur côté, n'osent pas leur en parler.
    Le départ de l'enfant reste un tabou très fort, qui conduit à l'isolement des parents, D'un côté, ce sont les parents eux-mêmes qui s'isolent : pris dans un mouvement de culpabilité, ils s'auto sanctionnent en se refusant au monde, en évitant d'entrer en contact avec l'entourage. ( ou l entourage vous rejette aussi ainsi que les sois disant ami(es).
    On vit dans une société qui ne sait pas manier les mots du chagrin
    Et il est impudique de le faire. Passé le choc du début, les parents en deuil son amenés très vite, sous la pression sociale, à ne plus pouvoir en parler. On leur demande de faire le deuil le plus vite possible. Or, le deuil d'un enfant ne se fait pas, contrairement à ce que la société imagine.»

    Ce dont souffrent les parents, en plus de l'absence, c'est de ce silence, car ils ont très peur que leur enfant soit oublié. « L'entourage ne mesure pas ce que vivent au quotidien ces parents, dans quel état d'épuisement physique et psychologique ils sont. Les parents en deuil soulèvent l'Himalaya tous les matins. Au bout d'un an ou deux, la plupart, commencent à peine à sortir du choc. Essayer de faire le deuil d'un enfant, c'est long, très long,
    On est agité par des sentiments très complexes : on s'attend à n'éprouver que du chagrin, mais derrière le paravent du chagrin il y a la colère, et derrière encore la culpabilité (c'est de ma faute, je n'ai pas su protéger mon enfant) Ces émotions, il faut que les parents en deuil aient le temps de les repérer , de les vivre, de les traverser. Il s'agit d'un travail lent et difficile.


    On a le sentiment au début qu'on ne s'en remettra jamais. On s'aperçoit qu'en fait on ne veut pas s'en remettre parce qu'on a peur d'oublier. Or, faire son deuil, ce n'est pas oublier, c'est s'apercevoir qu'on peut parler de son enfant autrement que dans les larmes, c'est se remémorer tout ce qu'on a vécu avec lui pour reconstruire l'héritage qu'il nous laisse. Il ne s'agit pas non plus de se consoler . Quand on perd un enfant, on est inconsolable (on peut apporter son soutien à la personne, mais il faut lui garder son espace où elle est inconsolable)
    Les parents qui traversent cette épreuve ne seront jamais plus « comme avant » : ils changent leur échelle de valeurs, leur façon de voir les choses, ils ont besoin d'expérience fortes, authentiques, les sorties purement sociales deviennent insupportables. Certains sont amenés à quitter leurs amis. Beaucoup changent d'activité, de métier.



    Quelques pistes pour aider la personne en deuil
    Le principal moyen d'aider une personne endeuillée, c'est de l'écouter. Les paroles d'encouragement ou les conseils sont souvent perçus comme inutiles ou même blessants. En effet, nos mots sont parfois maladroits pour exprimer notre pensée ou pour dire à l'autre que l'on est sensible à l'intensité de sa peine. On est souvent mieux d'admettre qu'on ne sait pas quoi dire, qu'on est mal à l'aise parce qu'on devine un peu à quel point on serait soi-même bouleversé dans une telle situation. Les comportements les plus appropriés et les plus appréciés sont habituellement de se montrer disponible, d'être à l'écoute des émotions de l'endeuillé, de savoir respecter son silence. 
    Il faut éviter les phrases toutes faites et les conseils tels : 
    "Tu peux avoir d'autres enfants" 
    "Tu es jeune, tu peux te remarier" 
    "Il est bien mieux mort que d'être resté légume" 
    "Tu vas sortir grandi de cette épreuve"


    Ces phrases ne sont pas nécessairement fausses, mais elles ne sont pas aidantes. C'est la personne endeuillée elle-même qui peut trouver les aspects moins pires de sa situation. Cela fâche l'endeuillé de se faire dire qu'il est chanceux dans sa malchance ou qu'il n'a qu'à tourner la page. Il se sent alors incompris et cherchera à éviter les personnes qui lui manifestent peu de compassion. 
    Les gens en deuil ont besoin d'être entourés, mais ils ne recherchent pas le même genre de relations sociales qu'auparavant. Ils se sentent souvent isolés et trouvent que les relations avec leurs proches sont plus difficiles. En effet, ils ont besoin des autres, mais il ne faut pas s'attendre à les retrouver comme ils étaient avant le décès à cause de la tristesse du deuil. Souvent, dans les premières semaines après le décès, les endeuillés sont bien entourés par leurs proches. Après quelque temps, ceux-ci s'éloignent parce que pour eux, la vie reprend son cours normal. Mais pour les endeuillés, la vie n'est plus, et ne sera plus jamais la même. 
    On croit parfois qu'il vaut mieux ne pas parler du disparu pour ne pas attrister les endeuillés en leur rappelant leur perte. C'est oublier à quel point leurs pensées sont habitées par le disparu. Plusieurs endeuillés souhaitent en parler, d'autres ne se sentent pas capables ou ne désirent pas le faire. Il faut respecter les besoins de chacun. Cependant, il est important de ne pas changer de sujet quand l'endeuillé parle du décédé. En effet, les endeuillés ont souvent l'impression de renier l'être cher en évitant de parler de lui. Ils vivent cela comme une "conspiration du silence". Il importe de tenir compte de leurs désirs à ce sujet.


    Ils ont parfois besoin de dire et de redire les mêmes choses longtemps : leur attachement à la personne décédée, l'histoire de ce qui s'est passé, les difficultés qu'ils vivent, le vide qu'ils ressentent. Souvent, après un certain temps, ils ont l'impression que leurs proches ne veulent plus les entendre. Les endeuillés souffrent alors de solitude, d'isolement et d'incompréhension alors qu'ils auraient besoin d'être entourés et respectés dans leur cheminement. 
    Parfois les endeuillés éprouvent une certaine envie face au bonheur des autres et évitent les rencontres avec des personnes qui leur rappellent ce qu'ils ont perdu. Ainsi, une femme, après le décès de son conjoint, peut éviter les gens qui sont en couple ou encore des parents, après le décès d'un enfant, peuvent s'éloigner de proches qui ont des enfants du même âge.


    Il ne faut pas s'offusquer de cette attitude des endeuillés et il faut être capable de leur offrir à nouveau plus tard de l'écoute, une sortie, une invitation parce qu'ils cheminent et que leurs besoins changent. Ceux qui trouvent des personnes attentives, compréhensives, disponibles et tolérantes en sont très reconnaissants et disent à quel point cela les aide à vivre leur deuil.


    Les endeuillés apprécient aussi une aide concrète comme apporter un repas, garder les enfants, faire les petites tâches ménagères qu'ils n'ont pas toujours le courage de faire.


    Il faut se rappeler que l'attitude et le comportement sont plus importants que les paroles pour transmettre à la personne endeuillée l'expression de notre sensibilité à sa peine et notre disponibilité à l'écouter et à l'accompagner sur ce long chemin du deuil. C'est un processus long et exigeant, mais il faut prendre le temps nécessaire pour le vivre. C'est une condition essentielle à la guérison du coeur blessé par le décès d'une personne aimée.






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