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En mémoire de  notre fils Stéphane
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En mémoire de notre fils Stéphane

VIP-Blog de stephmcquay
dominique.girard2002@wanadoo.fr

  • 3688 articles publiés
  • 1406 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 24/08/2007 22:23
    Modifié : 06/07/2025 10:35

    Garçon (55 ans)
    Origine : Saint-Rémy
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    Mon ange

    18/09/2009 15:18

    Mon ange


    Nous ne t'avons pas oublier , nous étions parti 8 jours au Cap d'Agde pour se reposer avec bien sur tes photos avec nous ?
    Cela nous a fait du bien à maman et moi nous avions besoin de voir autre chose .
    Chaque secondes nous avons pensé à toi , nous avons emmené la petite Mandy qui était contente aussi .
    Toi qui aimais tant le soleil tu aurais été content d'être avec nous mais comme le dis maman nous sommes bien seul  maintenant et la vie n'est pas facile .
    Nous ne t'oublierons jamais où que l'on soit .
    Je t'aime mon fiston .
    Bisous mon ange de ton papa






    Mon Steph

    19/09/2009 19:13

    Mon Steph


    Tu étais mon seul enfant,
    Et tu le resteras pour toujours.
    Pour moi, tu seras toujours présent,
    Tout près là dans mon coeur,

    Tu es tous les jours dans mes pensées,
    Tu es toujours avec moi à mes côtés
    Mais il y a aussi ta maman que j'aime tant
    Qui partage avec toi mon cœur de papa

    C'est son amour et sa présence
    Qui chaque jour me permet de tenir
    Même si je souffre de ton absence
    Elle est là et représente mon avenir

    Je ne serais plus jamais le même
    La moitié de moi est morte avec toi
    Mais je dois me battre car je l'aime
    Et elle est l'autre moitié de moi


    Aussi je te promets de toujours être là pour elle
    Je veillerais sur elle comme tu l'as toujours fait mon coeur

    Ton papa  qui t'aime beaucoup






    MONTAGE DE TON PAPA MON PETIT ANGE ADORE

    19/09/2009 20:00

    MONTAGE DE TON PAPA MON PETIT ANGE ADORE




    Nous voilà revenu du cap d'agde, 8 jours pour se reposer,
    mais 8 jours sans jamais cesser de penser à toi,
    nous avions des photos de toi , tu étais partout avec nous.

    Papa avait véritablement besoin de se reposer, loin des
    personnes méchantes , je suis là mon poussin, crois moi
    ton papa je vais le protéger , toi aussi veille bien sur lui.

    Nous avions emmené Mandy, impossible de la laisser
    dans le studio elle hurlait, à tour de rôle nous allions à la
    plage, nous l'avons beaucoup promené 2h le matin,
    et 2 h le soir.

    Tu manques toujours terriblement à ma vie, je veux tant que
    tu sois dans la lumière, ne te fais pas de soucis pour nous
    on tiendra promesse, nous nous battrons pour toi, nous
    avancerons à notre rythme, avec des hauts et des bas,
    je n'aime pas rentré dans l'automne, les jours vont baisser
    le moral va en faire autant, aide nous mon poussin,
    2 ans 1/2 sans te voir, te parler, t'embrasser, mon dieu
    que la vie est dure.

    N'oublie jamais que je t'aime de tout mon coeur de maman

    ta maman






    MERCI A TOI NANCY DE M AVOIR ENVOYE CE TEXTE TELLEMENT VRAI

    19/09/2009 20:12




    Nous sommes des rescapés d'un cataclysme familial et ce drame va suivre toute notre vie... Il est important de savoir que, d'après une récente étude Danoise, nous sommes en danger dans les trois premières années qui suivent la mort de nos enfants. La première question que l'on se pose après la mort de nos enfants est :

    Est-ce que j'ai envie de continuer à vivre sans cet enfant ?

    Honnêtement, je crois que beaucoup de gens répondent à cette question : Non ! Je n'ai plus envie de continuer à vivre.....

    Avec un recul de 21 ans je peux vous dire:" Au début nous survivons et revivre ne peut s'envisager qu'après plusieurs années."

    Qu'est-ce qui peut nous aider à revivre ?

    Une étude anglaise sur le deuil montre que l'étau physique (gorge serrée, poids sur les épaules...) ne commence à se desserrer qu'à partir de la 5ème année de deuil. C'est long !... Alors que la société nous le refuse accordons-nous le droit d'être mal pendant toutes ces années. Mais comment ?

    Tout d'abord, faire preuve de patience !

    Patience vis-à-vis de nous-mêmes.
    Patience envers les autres qui ne peuvent pas comprendre ce que nous sommes en train de traverser : la famille ; ceux qui nous entourent ; ceux qui ne cheminent pas au même rythme que nous. Nous sommes déçus, car nous n'avons pas l'aide attendue. Nous souffrons de solitude. Certains nous disent "de tourner la page"...

    L'idée n'est pas de tourner la page, mais d'écrire cette page et jusqu'au bout !

    Ne nous répétons pas sans arrêt : je n'y arrive pas ! De toute façon, ça n'ira jamais mieux !

    En parler.

    La parole et la mort ne vont pas bien ensemble. Pourtant il faut en parler tout de suite pour ne pas laisser s'enkyster notre douleur. Autour de nous, on nous dit tout le contraire. Nous dépensons plus d'énergie à conserver nos émotions qu'à les laisser s'exprimer. En parler fait du bien, même si ça ré ouvre les émotions... Donnons-nous ce droit de dire même plusieurs années après : Je suis ravagé !


    Ce qui nous pèse le plus, c'est ce visage souriant que nous nous donnons parfois. Les gens ne peuvent pas deviner nos besoins. Quelques fois, reconnaissons-le, nous aider est "Mission impossible". Il faut que les gens sachent nous écouter sans nous conseiller... mais sachent aussi donner des conseils au bon moment... A cet entourage, j'ai envie de dire : "surtout ne nous jugez pas. Accueillez-nous et aimez-nous tels que nous sommes !" En couple, apprenons à dire mutuellement nos besoins pour rejoindre l'autre. La souffrance sépare. C'est difficile de souffrir à deux ! Nous avons tous des cicatrices physiques. A certains moments elles démangent, rougissent.

    Alterner les temps de "décentrage" et les temps de "recentrage" sur nous-mêmes.

    Ces périodes de "recentrage" nous fatiguent et nous prennent beaucoup d'énergie. La fuite nous tente devant ce face-à-face avec la souffrance....

    Les temps de "décentrage" (appelés " distraction " par Christian BOBIN) sont des activités, des moments où on se laisse entraîner par les autres. Alternons ces temps-là.

    Après le deuil de notre enfant, nous n'avons pas envie de nous poser cette question, comme si se faire du bien était trahir notre enfant. Nous avons honte d'aller bien. Prendre soin de soi au cours du deuil ? On ne se l'autorise pas ! Donnons-nous ce droit d'aller bien !

    Équilibrer des temps de solitude et de rencontre.

    L'isolement, c'est quelque chose que nous n'avons pas choisi. L'isolement, c'est ce que nous ressentons quand la société nous empêche de montrer notre tristesse, quand les amis fuient, quand le silence se fait lorsque nous arrivons quelque part, quand les gens traversent la rue pour ne pas nous rencontrer. La solitude, c'est ce temps où nous nous rencontrons nous-mêmes... et je crois que dans ce temps nous nous reconstruisons. Ce temps, il faut nous le donner ! La solitude, c'est aussi ce temps où nous rencontrons notre enfant qui n'est plus là. Équilibrons les temps de solitude et les temps avec les autres. Nous avons besoin de nous retrouver avec des "PAIRS" car l'incompréhension à l'extérieur est trop grande. Nous ne pouvons pas dire avec des mots ce que nous ressentons. Nous éprouvons des sentiments jamais éprouvés. Cette intensité de vécu est écrasante à certains moments.

    Il faut s'appuyer sur l'authenticité.
    Qu'est-ce qui a été VRAI dans ma journée ?
    Qu'est-ce qui a été positif ?... Qu'est-ce qui a été beau ?...

    Ce peut être le soleil... une rencontre... un sourire... un coup de fil.

    Pour notre entourage le temps qui passe provoque un effacement, comme une gomme. Aller mal devient inacceptable. Certaines personnes nous disent :

    Tu verras, avec le temps ça ira mieux !.. Dans 1 an, ça ira mieux !

    Avec le temps, rien ne change ! Nous n'osons plus dire que ça va mal de peur d'être mal vu, de peur de se retrouver seuls

    Le temps devient notre ami quand nous avons compris que nous n'oublierons jamais notre enfant... même 50 ans après !.. La présence intérieure habitera une partie de notre coeur, mais pas tout notre coeur.

    Nos enfants décédés nous font grandir le coeur.... Nous réalisons, alors, que nous ne sommes plus dévastés, brûlés de l'intérieur... que, peut-être, ce "labourage de notre terre intérieure" va permettre de semer des graines nouvelles.
    Parfois, on me parle "d'acceptation"... de "phases" à traverser... Il n'y a pas de "phases" dans le deuil, il n'y a que des "allers-retours". Nous pouvons être encore en colère ou tristes 20 ans après et avoir des bouffées de colère forte qui reviennent. Nous sommes constamment ballottés entre l'avenir et le passé, le "ça va" et le "ça ne va pas". J'ai remplacé le mot "acceptation" par le mot "intégration". Je ne peux pas accepter d'avoir perdu mon enfant, mais je peux l'intégrer, lui donner une place dans ma vie.
    La mort d'un enfant fait partie des évènements qui n'ont pas de sens en eux-mêmes. C'est l'absurde total ! Le sens va se construire à partir de nous. Il n'y a pas une voie, il y a autant de voies que de personnes. C'est un vrai travail à faire sur nous.

    Comment vais-je donner du sens ?

    Il peut s'agir de changer une relation avec ceux qui me sont les plus proches avec notre conjoint essayons de nous retrouver sur des choses plus constructives.

    Cette peine-là nous suivra toute notre vie ! Personne ne peut nous l'enlever. Avec beaucoup de temps, il faut y croire, nous penserons à cette peine sans qu'elle nous déchire, nous décape à l'intérieur. L'émotion que nous ressentirons ne nous empêchera plus d'aller de l'avant.

    Christian BOBIN dit : " On peut se laisser dépérir par le manque. On peut aussi y trouver un surcroît de vie !" C'est ce que je souhaite à chacun et chacune de vous !

    Conférence de A. Ernoult. Octobre 2005.







    Mon ange

    21/09/2009 18:30

    Mon ange


    Ange dans le ciel
    Qui nous a quitté
    La douleur est pareille
    Pour tout ceux que tu as laissés

    Ton image est bien gravée
    Dans ma mémoire et dans mon coeur
    Tu as trouvé un monde meilleur
    Mais tu me manques

    Je râle contre la terre entière
    Je pleure ton absence
    Je crie ma peine dans cet enfer
    Et je fais ce blog pour trouver une délivrance

    Ange dans le ciel
    Qui s'en est allé
    Je ne peux plus voir le soleil
    Longues sont les journées

    Des larmes qui coulent en abondance
    Pour une simple malchance
    Mais qui a détruit ma vie
    Fatalité qui me tue peu a peu

    Le sourire se fait rare
    Par la faute du hasard
    Par la faute de la vie, de la mort
    Parce que mon fils est mort

    Ange dans le ciel
    Qui ne connaît plus la vie
    Qui a trouvé un pays des merveilles
    Qui est au paradis

    Les blessures ne veulent pas se refermer
    J'essaie de continuer
    La douleur est trop forte
    Le bonheur me ferme ses portes

    La vie, la mort me mettent du sel
    Sur mes blessures encore ouvertes
    Alors je pleure ta perte
    Je pleure cet ange dans le ciel

    Ange dans le ciel
    Que je ne pourrais jamais oublier
    Ange dans le ciel
    Dans mon coeur, tu es gravé

    Ange du ciel, je t'écris à présent
    Pour te dire à quel point tu me manques
    Stéphane tu es présent à chaque instant
    Je t'aime et tu me manques

    Pour toi  mon STEPH  mon fils  unique parti trop tôt

    Ton papa qui t'aime






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