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MON ENFANT , MON AMOUR
17/10/2009 14:02
Toi là-bas, moi ici. Univers d'enfer tu as quitté. Aujourd'hui cela fait 30 mois. Tu étais déçu de la vie, Alors tu l'as fuie. Sinistre soit-il, Tu t'es délivré en quelque sorte de ton mal de vivre. Parti là-bas, Tu as suivi la lumière aveuglante pour la fin des temps. Âme retrouvée, Au beau milieu des cieux, Tu as fermé les yeux, Pour te rendre loin là-bas Où tu n'aurais plus à souffrir. Toi, comme tant de personnes, Tu as renoncé à la vie. Ici, tu ne voyais plus la lumière, Mais bien l'enfer. Là-bas, un jour, nous nous retrouverons. Mais aujourd'hui, mes larmes coulent sans répit. Et mon cœur saigne. Tu sais, je me battrai, Pour vivre malgré les répits de la vie, Car un jour, tu m'as dit de la vie, Qu'elle pouvait faire face à des moments Aussi noirs que la nuit, Mais que le jour réussissait toujours à se lever. Cependant avec toi, mon sens à la vie brillait car je t'aimais. et je t'aime encore et pour toujours
Mon petit ange adoré
19/10/2009 08:13
Ivre de peines, mon coeur sombre dans la souffrance Dans les douleurs qui se déchaînent, la tristesse est mon essence Sombre est ma vie, triste est mon âme, perdu est mon regard Loin est mon futur, noir est mon destin La vie n'est que des murs, la douleur est le seul chemin Mon coeur est en naufrage, mon âme est en détresse Personne ne m'écoute, personne ne m'entend Je suis à la déroute, je souffre et j'attends Cette tristesse qui m'envahit, cette solitude qui s'épanouit ce sentiment d'abandon, qui ne veut disparaître.
Je t'aime mon Steph Ton papa
MERCI INFINIMENT DE TES MONTAGES NANCY ILS SONT SI BEAUX
19/10/2009 18:57
PRIS SUR BLOG
Après la mort de ..., j'ai compris de l'intérieur cette réaction des rescapés des camps de concentration : j'avais le sentiment de vivre une expérience tellement effroyable, qu'elle resterait indicible parce que personne ne pourrait jamais la comprendre.» Ce que cette mère arrive à formuler, dix ans après le décès de son fils, traduit bien ce que ressentent beaucoup de parents endeuillés.
La mort d'un enfant est en effet l'expérience la plus terrible que peuvent vivre des parents. (...) Une épreuve qui atteint la chair de leur chair, contre l'ordre chronologique du temps et des générations (« c'était à moi de partir », disent les parents), et sur laquelle on a du mal à mettre des mots. Et ils ont le sentiment qu'ils ne pourront jamais la partager avec d'autres, y compris, souvent, avec ceux qui leur sont proches (...). Et « les autres », de leur côté, n'osent pas leur en parler.
« La mort de l'enfant reste un tabou très fort, qui conduit à l'isolement des parents, explique Marie-Frédérique Bacqué, auteur de plusieurs ouvrages sur le deuil (1). D'un côté, ce sont les parents eux-mêmes qui s'isolent : pris dans un mouvement de culpabilité, ils s'auto sanctionnent en se refusant au monde, en évitant d'entrer en contact avec l'entourage. Et les autres parents ont tendance à les fuir, car ils en ont peur : ils ont peur d'être touchés, émotionnellement, ou réellement, par une espèce de superstition selon laquelle la mort serait contaminante. »
(...) Nadine Beauthéac, ethnosociologue et administratrice de l'association "Vivre son deuil Paris-Ile-de-France" vient d'écrire un livre sur le deuil (2). « On vit dans une société qui ne sait pas manier les mots du chagrin, déplore-t-elle. Et il est impudique de le faire. Passé le choc du début, les parents en deuil son amenés très vite, sous la pression sociale, à ne plus pouvoir en parler. On leur demande de faire le deuil le plus vite possible. Or, le deuil d'un enfant, c'est très long, beaucoup plus long que ce que la société imagine.»
Ce dont souffrent les parents, en plus de l'absence, c'est de ce silence, car ils ont très peur que leur enfant soit oublié. « L'entourage, insiste Nadine Beauthéac, ne mesure pas ce que vivent au quotidien ces parents, dans quel état d'épuisement physique et psychologique ils sont. Les parents en deuil soulèvent l'Himalaya tous les matins. [/s[/f]Au bout d'un an ou deux, la plupart, commencent à peine à sortir du choc. (...) « Faire le deuil d'un enfant, c'est long, très long, répète-t-elle. On est agité par des sentiments très complexes : on s'attend à n'éprouver que du chagrin, mais derrière le paravent du chagrin il y a la colère, et derrière encore la culpabilité. Ces émotions, il faut que les parents en deuil aient le temps de les repérer de les vivre, de les traverser... Il s'agit d'un travail lent et difficile. »
Un travail qui peut se faire seul, mais aussi et de plus en plus avec l'aide des autres. « Ce qui peut permettre d'aller plus vite, souligne Nadine Beauthéac. Car il est terrible de se dire que des souffrances ont pu se taire si longtemps. Signe qu'une lente évolution est en cours ? Les associations qui proposent d'accompagner ces parents en deuil se sont développées ces dernières années. (...) « Et de plus en plus de parents s'autorisent désormais à chercher de l'aide », souligne Annick Ernoult, fondatrice de l'association "Choisir l'espoir", et animatrice-formatrice au centre François-Xavier Bagnoud. (...) Ils peuvent enfin partager leurs expériences, leurs émotions avec d'autres parents qui traversent la même épreuve qu'eux, dire leur honte, leur culpabilité (« c'est de ma faute, je n'ai pas su protéger mon enfant »), , leur colère, leur tristesse, et s'aider à apprivoiser peu à peu [s][cette absence insupportable.[/s]
« On a le sentiment au début, explique Annick Ernoult, qu'on ne s'en remettra jamais. . Quand on perd un enfant, on est inconsolable (on peut apporter son soutien à la personne, mais il faut lui garder son espace où elle est inconsolable). »
Les parents qui traversent cette épreuve ne seront jamais plus « comme avant » : ]ils changent leur échelle de valeur],les sorties purement sociales deviennent insupportables leur façon de voir les choses, ils ont besoin d'expérience fortes, authentiques, . Certains sont amenés à quitter leurs amis. Beaucoup changent d'activité, de métier. « Les parents cherchent à donner un sens à leur vie, ajoute Annick Ernoult. Car si la mort d'un enfant n'a pas de sens, on peut donner un sens à sa vie après cet événement-là. » Chacun à sa manière. Un papa informaticien a voulu ainsi travailler dans un hôpital. D'autres vont militer dans des associations de lutte contre le cancer où contre la violence routière... ou aider à leur tour d'autres parents en deuil..."
Ce texte parle de la PERTE D'UN ENFANT,
MON BEAU PETIT ECUREUIL
20/10/2009 19:04
Mon ange
On commence la semaine avec le froid, tu sais ce que cela veux dire pour moi, je vais faire comme le petit écureuil, faire mes réserves et sortir très peu, le froid me tétanise, nous aimons tant le soleil mon poussin.
je n'oublie pas mon ange les photos de Grégoire, papa va me les mettre sur l'ordi, c'est lui qui va faire la manipulation j'aurais trop peur de tout perdre.
Il y a quelques jours Filip ex chanteur des 2 b3 est décédé, j'ai lu son parcours, vous avez fait tous les 2 de la gym aux agrés, il faisait aussi de la musculation, tout comme toi il était perfectionniste, il avait toujours ce mal-être au sommet de la gloire et ensuite jeter comme un chien, voilà ce qu'est le monde du show bisness, un monde de requin, quand tu intéresses le tél n'arrête pas de sonné, quand tu as des soucis le silence total.
Ce beau garçon tout comme toi, est vers toi désormais il a une petite fille, j'aurais tant aimé avoir un petit fils ou une petite fille, même cela la vie n'a pas voulu me laisser ce cadeau du ciel.
Je pense à toi tous les jours, ton visage ne s'effacera jamais je t'aime tant et pour l'éternité.
ta maman à qui tu manques énormément.
MON PETIT ANGE MON PETIT COEUR JE NE CESSERAIS JAMAIS DE T'AIMER
20/10/2009 19:05
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